La vapeur fournie par la chaudière au travers de tiroirs (plans ou cylindriques) assurant la fonction de distribution peut n’être acheminée que sur une face de piston, on parle alors de moteur simple effet, ou sur ses deux faces et l’on parle alors de double effet.
Dans le cas du double effet, la cylindrée du moteur est calculée par les volumes « énergie » utilisés, elle est donc le double de celle d’un moteur simple effet de mêmes cotes de cylindres.
Si la vapeur utilisée dans un cylindre est ensuite rejetée dans l’atmosphère, on parle de moteur à simple expansion.
Si la vapeur issue d’un premier cylindre est injectée dans un deuxième, la vapeur est réutilisée une fois et l’on parle de double expansion ou « compound ».
Pour que la vapeur puisse passer d’un cylindre à un autre sans consommer par elle-même trop d’énergie pour le faire, ce qui nuirait gravement au rendement déjà faible du moteur à vapeur, elle doit pouvoir se détendre, le cylindre « d’accueil » doit donc être plus grand que le cylindre qui laisse échapper sa vapeur.
Dans la continuité de la phrase précédente, il existe des moteur à triple expansion, voire à quadruple simple expansion.
Pour résumer :
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Grâce à des « artistes » de la micro mécanique, ayant une totale maîtrise des tours et des fraiseuses numériques et du 1/100 de millimètre, le monde du modèle réduit peut aussi avoir des moteurs à vapeur complexes.