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Comment j’ai modifié mon Power Mac G5 watercoolé
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Mise à jour : le 18 décembre 2007 16:19
Les soudures ont été faites à l’étain ( la seule soudure que je sache faire ), avec utilisation de flux décapant et de l’étain type sanitaire-chauffage contenant lui aussi du décapant.
Après soudage, décapage à la broche métallique sur perceuse sensitive et finition à la laine d’acier moyenne puis fine. ▲
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Il me restait du tube de cuivre diamètre 32 mm de l’installation de mon chauffage. Je pensais pouvoir utiliser celui-ci, mais en me rendant chez le magasin de bricolage à côté de chez moi, un certain L-M, il n’y avait pas de coude à 90° dans ce diamètre et il n’y avait pas non plus de raccord court pour revenir au diamètre 10 mm.
 
Par contre des coudes et raccords pour tube de cuivre diamètre 28 mm étaient là disponibles en quantité devant moi.
 
Vu le faible écart de diamètre ( 4 mm ), j’optais pour le 28 mm.
 
Le matériel étant acheté, il ne me reste plus qu’à passer à l’action.
Raccordement du tube cristal au waterblock.  ▲
A noter que le tube en U d’origine reliait les waterblocks sur les raccords les plus proches. Avec les dimensions du nouveau tube le raccordement se fera sur les raccords externes ou les plus éloignés.
Le coude du tube cristal entrée waterblock ne me plaît pas trop, il est un peu aplati. Je continue malgré tout. Voilà la machine est remontée et en ce dimanche 11 novembre 2007, après une très courte hésitation, je remets l’installation sous tension. J’appuie sur le bouton marche du G5 et....soulagement il accepte de démarrer. Je vois quelques bulles passer dans le tuyau cristal. Quelques secondes plus tard le G5 lance les applis automatiquement. Rien d’alarmant si ce n’est les 2000 et plus de pourriels accumulés pendant ces douze jours de repos forcé. Je pense que je vais pouvoir rédiger une page supplémentaire dont le titre sera ” Comment j’ai sauvé mon G5 “.

Je vous invite à vous rendre en page 6 pour voir la suite.
Suite en page 6PMacG5-06.phpshapeimage_7_link_0
Etalement du produit 510 sur toutes les parties devant assurer l’étanchéité du waterblock.  ▲ La position du nouveau U dans le circuit. ▼ Vue en gros plan sur les différents raccords des tuyaux en cuivre. ▼ Détail sur le raccordement de la dérivation qui est à présent beaucoup plus sécurisante que le T avec les colliers Serflex. ▼  Remontage du bloc de refroidissement.  ▼ Le premier tuyau installé est celui qui relie la sortie d’eau “ froide “ du radiateur à l’entrée du premier waterblock celui de gauche.  ▲ La dérivation a pour but premier de remplir le circuit et ensuite d’assurer la purge ou débullage de part sa position. ▲
Les bulles petites ou grosses monteront naturellement dans le piquage ce qui aura pour conséquence de vider petit à petit le petit réservoir tampon que constitue le tube cristal. Quand celui-ci est vide, un appoint est nécessaire. Une petite après-midi au sous-sol en compagnie de mon petit chalumeau alimenté par une petite bouteille de gaz et voilà le résultat. ▼
Chalumeau monogaz CAMPING GAZ CHALUGAZ PROFIL .
Chalumeau monogaz CAMPING GAZ CHALUGAZ PROFIL .
 
 
Réf. : 63470211
 
Prix indicatif :
39.95 EUR
 

Débit de gaz : 300 gr/h, avec brûleur flamme concentrée en laiton.
Pour une utilisation intensive.
 
Température de chauffe (en °C) :
1850
Débit de gaz :
300 gr/h
Source d'alimentation :
Branchement direct sur bouteille du type 13 kg : Butane sans détendeur, propane avec détendeur, sur réservoirs campingaz avec robinet relais ou sur bouteille 6 kg avec un robinet spécifique à chaque marque.
Garantie : 2 ans
 
Ah, j’oubliais, voici mon petit chalumeau, enfin un modèle similaire car le mien a plus de vingt ans d’âge et n’a pas une allure aussi design. Voici maintenant la pièce maîtresse. La liaison hydraulique modifiée entre les deux waterblocks. ▼ Petite comparaison entre l’original et la copie. ▼ Le raccordement des deux coudes à 90° diamètre 28 mm sont presque bord à bord, il n’y a qu’un petit espace pour pouvoir y glisser l’étain en fusion et permettre à celui-ci d’être absorbé facilement par capillarité. ▼ 42 mm Les deux raccords ont été sciés pour permettre l’installation dans le bloc de refroidissement.  ▲ Réduction 14-10 mm FF






Réduction 28-14 mm FF 4 mm


11 mm Le trou d’origine du raccord sur le radiateur est de 4 mm. J’ai réalésé à 5 mm afin de favoriser la circulation du fluide caloporteur, les deux raccords. ▼ Afin de débarasser les tuyaux en cuivre de toutes traces de flux décapants et débris de toute sorte j’ai réalisée une solution avec les deux produits ci-dessous. J’ai constitué le petit circuit de tous les tubes et la pompe d’aquarium a tourné pendant deux jours entiers pour un nettoyage complet. ▼ J’ai remarqué qu’il y avait encore des traces blanchâtres à l’intérieur du radiateur. J’ai alors réalisée une autre solution composée des deux produits ci-dessous. Le traitement a duré deux jours complet également. ▼ Le deuxième tuyau installé est celui qui relie les deux waterblocks.  ▲ Le troisième tuyau installé est celui qui relie la sortie eau chaude du waterblock de droite à l’aspiration de la pompe Delphi.  ▲ Le quatrième tuyau installé est celui qui relie la sortie de la pompe Delphi à l’éntrée chaude du radiateur.  ▲ Détail du raccordement de la pompe Delphi.  ▲ Détail du raccordement du deuxième waterblock.  ▲ ▲  Position du bloc de refroidissement tel qu’il est dans le G5. ▼ Le tout monté, le coude du tube cristal me déplaît de plus en plus, je décide de fabriquer un U en cuivre. ▼ Le bloc de refroidissement a retrouvé sa place dans le G5. ▼  Remplissage du circuit du bloc de refroidissement.  ▼
Le remplissage du circuit de refroidissement est bien l’opération la plus malaisée. Il est absolument impossible d’emplir le circuit sans qu’il ne reste de l’air et tout à fait impossible de le purger.
 
J’ai fait part de ma perplexité sur le forum MacBidouille, PowerMec, un forumeur m’a éclairé voici ses propres mots :
En automobile on utilise un appareil qui permet de faire le vide d'air dans le circuit de refroidissement ,ensuite on ouvre une vanne sur ce même appareil qui laisse s'écoule le liquide de refroidissement qui est aspiré par le vide précédemment crée...
Cet appareil est un purgeur à dépression..
 
Il s’agit donc d’un appareillage spécifique, certainement onéreux, et dont nous allons nous passer.
 
Je me suis servi de la pompe d’aquarium avec l’aspiration dans le bidon et le refoulement raccordé à la vanne Eheim. Le clapet anti-retour est démonté et le tuyau d’arrosage ( diamètre 15 mm intérieur ) est emmanché sur ce qui reste du clapet. C’est par ce tuyau que le produit retourne dans le bidon.
 
Passé un certain temps, lorsqu’il n’y a plus d’air recraché par le tuyau d’arrosage, j’arrête la pompe, ferme le robinet Eheim, enlève le tuyau d’arrosage et remonte le clapet anti-retour.
 
Je remets la pompe en route, ouvre le robinet Eheim, et la ça se complique, je place le clapet anti-retour en position haute mais horizontale au dessus d’un entonnoir placé sur le bidon et avec un chasse goupille pousse sur la bille du clapet anti-retour pour faire couler le fluide.
 
Ensuite il faut de nouveau arrêter la pompe après avoir fermé le robinet, et en retournant le bloc dans tous les sens voir si l’on aperçoit des bulles d’air au niveau des raccords en tube cristal. On peut tapoter légèrement sur les tuyaux et la pompe pour faciliter l’évacuation des bulles d’air.
 
Cette opération prend pas mal de temps et la tête aussi. Je me suis aperçu malgré de multiples purges et manipulations et tapotages de toutes sorte, qu’il y avait toujours ces foutues bulles.
 
Je me suis dit que je les aurai à l’usure quand le G5 tournerai et de plus sans me fatiguer.
 Remontage des cartes processeur.  ▼ Une carte processeur avec son caloduc et radiateur. ▼ Le processeur en gros plan. ▼ Pourquoi mettre de la pâte thermique sur la surface de contact du processeur ? ▼
Pourquoi mettre de la pâte thermique sur la surface de contact du processeur ?
 
Je vais vous la faire courte, si vous voulez voir un dossier complet cliquer sur Cooling-Masters c’est là que j’ai emprunté les illustrations.
 
La surface de contact entre le processeur et le waterblock n’est pas très importante, on pourrait la comparer à celle d’un pneu de voiture sur la route, toute l’énergie calorifique à dissiper doit passer par celle-ci.
 
Mais pour compliquer la tâche, ces surfaces usinées ne sont pas parfaites loin s’en faut. Celle du processeur serait peut être meilleure que celle du waterblock en terme de planéité ou rugosité. La surface du waterblock est plus qu’approximative. Je n’ai pas de microscope pour vous illustrer mon propos mais je vais vous repasser une vue d’un de mes waterblock.
 
Vous voyez nettement les stries laissées par la machine outil. Ne tenez pas compte de celles faites par la brosse métallique, un peu ravageuse, pour enlever les traces de corrosion, en haut et à droite.
 
Vous pouvez constater l’empreinte de la surface de contact du processeur sur celle du waterblock ( pointillé bleu ).
 
 
Ci dessous le schéma de principe de l’échange thermique entre le processeur et le waterblock.
 
L’épaisseur de la pâte est un peu exagérée sur le  schéma mais illustre parfaitement ce qu’il en est.
 
 
 
Regardons ce qu’il en est dans la réalité :
 
 
 
 
Voyons maintenant la quantité idéale, nécessaire et suffisante, de pâte à appliquer sur le processeur.
 
La bonne épaisseur illustrée sur le schéma du milieu sera obtenu en déposant une petite quantité du pâte au milieu du processeur. Il faut étaler ensuite la goutte sur la totalité de la surface d’échange. Ensuite le surplus s’échappera sur les côtés du processeur lors du serrage des deux surfaces de contact. C’est pour cela qu’il ne faut pas en mettre trop car si vous employez de la pâte thermique “ Artic Silver 5 ”, une des meilleures, il y a un risque potentiel de court-circuit dû au particules d’argent contenues dans la pâte.
 
 
La pâte thermique Artic Silver 5. ▼ La pâte thermique Artic Silver 5 est vendue sous forme de petite seringue. Il y a 3,5 g de produit dans le tube. ▲
Une goutte d’Artic Silver 5 sur le processeur. ▼ La surface d’échange du processeur en gros plan. ▼ La surface d’échange du processeur est bien polie et reflète l’objectif et ses inscriptions de l’ APN. ▼ Bon d’accord, j’ai appliqué une grosse goutte... ▲
Répartition de la grosse goutte d’Artic Silver 5 sur le processeur. ▼ Il y a une petite protection en plastique transparent collée sur la surface du processeur. S’il y a un petit peu trop de pâte celle-ci n’ira pas au contact des petits composants sur les côtés gauche et droit de la surface d’échange. ▲ Il faut clipser les radiateurs des caloducs dans leur support. ▲
Refixer les cartes processeurs par les 12 vis cruciformes. ▼ Remettre les 8 vis six pans pour assurer le contact entre les surfaces d’échange. Bien serrer, pas comme une mule quand même. ▲ Quelques vues du bloc de refroidissement modifié et prêt à être remis dans le G5. ▼ Le G5 reste malgré tout sous surveillance étroite Il va y avoir des appoints de fluide caloporteur à faire. ▼
 
 
 
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